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Une Dent d’Oche enneigée – 2222m – 042016

Dent d'Oche
Dent d’Oche

Pourquoi ne pas tenter une Dent d’Oche avec de la neige … Après une ballade arrosée ( peu dire ) sur le Mont Hermone avec 2 compères la veille, l’idée de faire la Dent d’Oche après l’avoir regardée un bon moment était tentante, on s’est laissé séduire par cette montagne aussi belle qu’enneigée … Le double effet de la flasque métallisée nous a peut-être aidés à prendre cette décision mais le résultat fût plus que satisfaisant.

Une petite reflexion technique tout de même sur les choses à prévoir pour faire cela : de la prune, un kinder, de l’eau, un piolet, une corde, un baudrier etc etc … Mais surtout : prévoir la neige dure au matin. Et pour cela : il a fallu se réveiller …………… TôT , très TôT …

Dring 5h45 ce matin pour être à 6h30 au RV. La météo est belle, la Dent d’Oche nous attend : « Kikouuuuuu » nous fait la Dent d’Oche ( … aussi ) ! J’appréhendais tout de même cette course car le sommet ( qui comptabilise un bon nombre de décés tout de même ) sous la neige était une première.  Les petites avalanches côté sud des derniers jours ont laissé place à l’herbe glissante du matin. Mais là montée dans cette neige dure était juste parfaite …

La cheminée était complètement bouchée ! Nous l’avons donc survolée et l’arrivée au refuge très rapide … Et le moment le plus sympa : la vue sur la partie « technique » ou dangereuse du sommet était là : EN NEIGE. L’heure voulue nous a permis de monter en sécurité : les marches faites ds la neige étaient stables … et le piolet utile à partir du refuge ( la glissage dans le couloir n’était pas permise au risque de se faire un petit bobo contre les rochers ). La sortie de la dalle avec le soleil était sympa et l’arrête finale très facile. Je pensais que ça allait être pire mais non.

Du coup , c’est avec une grande joie qu’on a partagé un Kinder surprise ( dont la surprise est restée au fond du sac ) et que la prune nous a « protégés » du « vent glacial » au sommet. ( Anecdote : Denis étant aussi un bavard : nous avons discuté au sommet et en déballant le sac chez moi , j’ai remarqué que je n’avais pas pu d’eau … mais que par contre la flasque avait diminué de moitié … mauvais signe tout ça mais poilant ! ).

En descendant : il s’est avéré que les changements de température ont un effet tout aussi rapide sur  la neige : qui s’est transformée lorsqu’on avait passé la cheminée et c’est sur le cul que certains névés ont été descendus ( parfois, ça va plus vite comme ça ). Le retour à midi nous a surpris … mais la ballade est passée comme une lettre à la poste ( peut-etre à cause du froid qui nous maintenu à température moyenne tout le temps ). Avec du recul : je me dis que ce même sommet mais avec un paquet de neige reste tout de même dangereux si la neige n’est pas béton : les endroits finaux où le gaz et la glissade sont si proches qu’un pépin peu vite arriver.

Mais content d’avoir commencé les ballades de « printemps » comme cela. Vivement cet été , j’en connais un qui va aimer cette ballade ( « veux scalade, veux scalade » ) ! 🙂 , et sur TOUT le trajet nous fûmes accompagnés par une multitude de bouquetins jeunes, mais pas vus des vieux ….

[box type= »info »] Et voici les PHOTOS ICI de la ballade[/box]

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